Correspondants de guerre (civile)
Je me suis permis d'inaugurer une nouvelle rubrique, intitulée "A propos de journalisme", pour y poster des pistes de réflexion, des angles critiques et d'autres invitations au débat sur le métier qui sera, a priori, le notre : celui de journalistes. En effet, je trouve qu'on manque globalement dans les cours d'analyse critique des médias et d'interrogations sur les implications du métier auquel nous nous préparons. Et l'un des aspects qui le rend passionant, c'est qu'il n'y a pas une verité en matière de journalisme : chacun sa conception éthique de la chose.
Pour commencer, un petit extrait du film de Peter Watkins "La Commune", qui ressort dans deux salles dans toute la France en ce moment, dont une à Paris. Pour contextualiser un peu, le film se propose, avec très peu de moyens et des comédiens amateurs, de relater les événements de la Commune de Paris d'un point de vue historique, mais aussi d'initier une mise en parallèle avec notre époque. Les acteurs sont ainsi invités au cours du film à s'exprimer sur ce que signifie pour eux la révolte, sur les enseignements de la Commune, etc. Les rôles sont d'ailleurs très peu écrits, laissant la part-belle à l'imagination.
Dans l'extrait suivant, on voit successivement les journalistes de la TV Communale et celui de la TV Nationale Versaillaise (anachronisme du film destiné à interpeller sur le rôle des médias), qui représentent chacun un aspect des médias actuels. Ce qui est intéressant c'est de voir que même les médias alternatifs ne sont pas la panacée, et souffrent de problèmes consubstantiels au journalisme. Doit-on cacher la vérité dès lors qu'on est militant ? Doit-on s'en tenir qu'aux faits ou laisse s'exprimer ses propres opinions ? Des questions soulevées dans ces quelques minutes de film...
Pour commencer, un petit extrait du film de Peter Watkins "La Commune", qui ressort dans deux salles dans toute la France en ce moment, dont une à Paris. Pour contextualiser un peu, le film se propose, avec très peu de moyens et des comédiens amateurs, de relater les événements de la Commune de Paris d'un point de vue historique, mais aussi d'initier une mise en parallèle avec notre époque. Les acteurs sont ainsi invités au cours du film à s'exprimer sur ce que signifie pour eux la révolte, sur les enseignements de la Commune, etc. Les rôles sont d'ailleurs très peu écrits, laissant la part-belle à l'imagination.
Dans l'extrait suivant, on voit successivement les journalistes de la TV Communale et celui de la TV Nationale Versaillaise (anachronisme du film destiné à interpeller sur le rôle des médias), qui représentent chacun un aspect des médias actuels. Ce qui est intéressant c'est de voir que même les médias alternatifs ne sont pas la panacée, et souffrent de problèmes consubstantiels au journalisme. Doit-on cacher la vérité dès lors qu'on est militant ? Doit-on s'en tenir qu'aux faits ou laisse s'exprimer ses propres opinions ? Des questions soulevées dans ces quelques minutes de film...